Jour 542 : Premier bilan de l’offensive d’été.

L’offensive d’été est difficile. Elle approche doucement de sa fin (fixée par les conditions météorologiques). C’est donc le moment de tirer un premier bilan (et de regarder les superbes cartes de Poulet Volant). 

Bilan territorial :

Les deux principales zones de gain sont : 
- Velika Novosylka : 175 km² de territoire repris. 
- Orikhiv : 62,27 km²
- Kamianske : 15,65 km²
- Vuhedar : 3km²
- Bakhmout : 50 km²

Environ 308 km² en tout. Ce qui fait un recul de 3 à 4 km² par jour d’offensive. C’est peu. Pour rappel l’Ukraine fait plus de 600 000km² et l’armée Russe occupe environ 20% du territoire soit 120 000km². A ce rythme il faudrait donc plus de 82 ans pour reconquérir l’intégralité du territoire Ukrainien.  

Il n’y a donc pas de percée mais un recul en bon ordre de l’armée russe bien aidée par de solides positions défensives préparée à l’avance. Et l’armée Ukrainienne n’affronte que le premier des trois rideaux défensifs prévus. 

Le coût matériel et humain.

Le coût de cette offensive est pour l’instant trop élevé pour être tenu sur la durée. L’armée Ukrainienne perd 400 matériel pour chaque 100km² repris. Même si les forces russes perdent plus de matériel que les forces Urkainiennes (ce qui est loin d’être une évidence quand on est à l’offensive) cela semble intenable sur une longue durée. Il est toutefois à noter que les pertes matérielles sont de plus en plus à l’avantage de l’armée Ukrainienne (rapport de 1,2 au début à 1,8 maintenant en chiffres brut, de 0,8 à 1,2 en chiffres redressés).

Le coût humain est difficile à connaître. De nombreux chiffres sont évoqués par chaque camp. Impossible de savoir qui dit vrai. Les images et la méthode laissent penser à un coût élevé dans les deux camps.
 
Le rapport de feu

Le rapport de feux est aussi éclairant sur l’évolution actuelle. Il est très défavorable à l’Ukraine (on a un rapport de 8 contre 1 et de 1 à 3 en contre-batterie). Pourtant nous savons que la capacité de feu Russe a fortement baissé. Deux solutions sont alors possible. Soit l’armée Ukrainienne arrive à bout de munitions (malgré une utilisation relativement économe), soit elle provisionne des munitions.

En tout cas avoir un rapport de feux aussi défavorable avec un bilan matériel aussi équilibré est une réelle performance de précision des frappes Ukrainiennes. 

GLOCS

La coupure des lignes de communications (GLOCS) est un des principaux éléments de la tactique Ukrainienne. Elle a connu des succès mais reste incomplète aujourd'hui. La route de Chonhar est bloquée pour les voitures mais pas par le train (ce qui est le plus important pour le transport de troupes). La route de Henichesk  est touchée mais pas bloquée complètement non plus.
Le pont routier et ferroviaire de Kerch est touché mais pas bloqué totalement non plus (1 voie sur 2 au niveau ferroviaire).

Objectifs : 
La reprise des Oblasts de Kherson et de Zaporizhzhia paraît hors d’atteinte à court terme.  L’accès à la mer d’Azov aussi. 

Désormais chaque front doit se fixer un objectif plus raisonnable. 
-    Front Lobkove : Vasylivka (après la prise de Pyatykhatky)
-    Front Orykhiv : Tokmak (après la prise de Robotyne)
-    Front Veyka Novosika : Staromlynivka (après la prise d’Urozhaine)
-    Front Kherson : Un débarquement plus massif sur la rive gauche du Dnipro avce la prise d’Hola Prystan, d’Oleshky voire de Nova Kakhovka).

- Front de Bakhmout: Le secteur de Bakhmut paraît désormais figé. La guerre de position est désormais installée. Aucun des deux camps n’a d’intérêt à investir de nombreuses troupes fraîches pour ce champ de ruine.

C’est le front de Veyka Novosika  qui paraît le plus prometteur aujourd’hui. Des espaces commencent à se créer, les champs de mines sont dépassés, les troupes russes paraissent au plus bas en terme de matériel et de moral.

Au plan politique. 

La réponse occidentale après la destruction du barrage de Nova Kakhovka n’a pas été à la hauteur des enjeux. Elle a entraîné un ressentiment des Ukrainiens sur le manque d’aide. Côté occidental une forme d’usure s’installe mais elle est largement surestimée médiatiquement. L’aide est actée et installée sur la durée (à un niveau insuffisant certes). L’arrivée d’avions modernes (F16 mais aussi Mirage) est désormais quasi-certaine. On s’installe donc sur un conflit sur plusieurs années… Sauf si la Russie craque avant.  Globalement l'armée Ukrainienne gagne en qualité matérielle au fur et à mesure du conflit. Elle dépasse désormais l'armée russe en terme de blindés et se rapproche en terme d'artillerie. C'est en terme humain que la situation pourrait être compliquée à gérer (d'où les récentes mesures contre la corruption des agents de recrutement).

La tactique de l’armée Russe montre qu’ils ont fait le deuil d’une conquête de territoire (malgré l’offensive sur Kupiansk).  Elles ont fait aussi le deuil de l’utilisation du territoire Ukrainien pris. La multiplication des champs de mines et des tranchées sur l’ensemble des territoires conquis le rend inutilisable pour une très longue période. Cette guerre n’est donc plus qu’une guerre idéologique et politique mais pas d’extension réelle du territoire utilisable par les russes. Qui envisagerait sérieusement d’investir dans l’industrie du tourisme en Crimée par exemple ?

La Russie mise alors tout sur un gel du conflit à la Coréenne et envoie de nombreux ballons d’essais en ce sens (le dernier en date par Alexandre Khodakovski). La reprise de ces éléments par des personnalités occidentales (comme Nicolas Sarkozy) tombe à point pour la propagande Russe. Un hasard sans doute.
 

Le « plan Sarkozy ».

Je reste toujours surpris à titre personnel que l’on écoute avec tant d’attention un homme déjà condamné à de multiples reprises et très fortement suspecté de collusion avec la Russie. Mais puisque c’est le cas, allons au bout de son propos. 

Nicolas Sarkozy ne fait que reprendre les éléments de langage du Kremlin (en clair, on fige les gains russes). Sa seule « innovation » c’est de proposer aux forces de l’ONU de surveiller un processus d’autodétermination  des territoires envahis. 

Même si on prenait au sérieux cette proposition, cela poserait de multiples problèmes : 

- Quelles limites géographiques, les zones occupées ou les zones administratives ?. Même la propagande russe est bien en peine de le dire. Les nouveaux manuels scolaires reprenant parfois des zones abandonnées par l’armée russe (comme Kherson) ou parfois non comme Zaporizhzhia. 

- Qui vote ? Faire revenir les Ukrainiens qui ont fuit ? Sérieusement ? Qui voudrait revenir en zone de guerre occupée avec les crimes de guerre que l’on connaît bien aujourd’hui. Donnons-nous le droit de vote aux colonisateurs ? Absurde !

- Comment garantir le départ de la puissance occupante en cas de défaite ? Poutine aura beau jeu de s’appuyer sur ses referendums fantoches déjà organisés dans ces zones. 

Bref, personne ne peut croire rationnellement à cette solution. Je vous invite à écouter Gallagher Fenwick qui l’a exprimé avec plus de talent que moi sur France 5 dans l’émission « C dans l’air ». 

Quant à l’idée que l’Ukraine soit « un pont » entre l’UE et la Russie en lui imposant de force une neutralité et en l’empêchant d’adhérer à l’UE ou l’OTAN elle est juste une insulte au peuple Ukrainien et au droit à un pays d’être souverain dans les décisions qui le concerne. 

Rappelons enfin que Nicolas Sarkozy avait accepté le marché des porte-hélicoptères Mistral pour la Russie. Il a fallu la clairvoyance de François Hollande pour éviter que ce matériel permette l’invasion d’Odessa (Ceux qui connaissent mon engagement politique savent que l’on ne peut pas me soupçonner d’être pro-Hollande). 

Son bilan devrait donc l’inciter à de la retenue, voire à se taire. D’ailleurs je suis surpris de voir que ses peines ne sont pas appliquées. Y aurait-il des détenus plus privilégiés que d’autres dans ce pays ? Où est le respect du port de son bracelet électronique ? 

L’environnement Sarkozy, Fillon, Leroy, Mariani, Le Pen est nocif dans ce domaine (Mélenchon à un moindre degré). Le rapport d’enquête parlementaire a été clair sur le sujet. A quand une conséquence judiciaire et médiatique réelle ? 
 

Au plan économique. 
 Le rouble s’effondre et la Russie tente de créer un rouble virtuel. Cela montre une souplesse d’adaptation étonnante de la part de la Russie qui progresse dans la question de la réactivité. Mais cette stratégie est vraisemblablement vouée à l’échec. La Russie a soutenu avec force le Rouble au début du conflit. Cette stratégie aurait été une réussite en cas de guerre courte. Aujourd'hui elle dispose de peu de marges de manoeuvre. Toutes les possibilités législatives pour empêcher la chute de la monnaie ont été prises. Même les plus extrêmes. Je vois mal ce qui pourrait empêcher le rouble de continuer son déclin. N'oublions pas que l'URSS a été vaincue par l'économie, pas par les armes (même si la guerre en Afghanistan a bien usé son économie aussi).

Tendance lourde : Le temps joue pour qui ?

Difficile d’être affirmatif sans avoir tous les éléments (notamment l’état des stocks matériels de chacun et les réserves de soldats). L’usure est importante des deux côtés. Une accélération des gains Ukrainiens montrerait une difficulté de la Russie à combler les brèches. La création d’un nouveau front sur Kherson aussi par exemple. Créer un nouveau front c’est montrer qu’on est en moyen de le faire. Pour l’instant les débarquements sur la rive gauche du Dnipro ne sont pas de réelles têtes de ponts. Et donc elles ne fixent pas une masse importante de forces russes. Mais ça pourrait changer.

Sur le front aujourd’hui
-    Russie : Un avion endommagé à la suite d'une attaque de drone ukrainien sur l'aérodrome militaire de la région de Nizhniy Novhorod. 
Vladimir Poutine ne se rendra pas à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.  Le président Vladimir Poutine a rencontré les généraux chargés de l’opération militaire russe en Ukraine lors d’une réunion à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie.
Grigori Melkoniants, coprésident de l’ONG de défense des droits des électeurs Golos, a été placé en détention provisoire vendredi par un tribunal russe.
Le tribunal municipal de Moscou a ordonné vendredi la dissolution de l’association Centre Sakharov, un des derniers piliers de la défense des droits humains en Russie. Le centre ouvert dans les années 1990 avait été contraint de fermer ses portes en début d’année.
La Russie a annoncé vendredi sanctionner le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, qui avait émis à la mi-mars un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, ainsi que des ministres et des journalistes britanniques.

-    Ukraine : L'armée ukrainienne a eu 36 engagements de combat avec les forces russes près de Synkivka de la région de Kharkiv, à l'est de Bila Hora et Toretsk de la région de Donetsk, Novokalynove et Avdiyivka de la région de Donetsk, Maryinka et Krasnohorivka de la région de Donetsk. La défense aérienne ukrainienne a abattu 15 des 17 drones Shahed dans la nuit.

-    L’anaylse des missiles et drones tirés sur l’Ukraine montre  qu’une grande partie des compsants viennent de l’occident : Etats-Unis (processeurs Xilinx et Marvell), de Taïwan (Wizmart), de Corée du Sud (Samsung) et surtout d’Autriche (Austrian Optic Technologies). Les forces russes essaient pourtant d’effacer les traces de provenance (marque et numéro de série). Durant les six premiers mois de l’invasion, on trouvait parfois inscrits sur les composants les noms de famille des employés assemblant les missiles. C’était le résultat de procédures bureaucratiques. Mais les Russes ont compris leur erreur et ont cessé d’indiquer les noms. Le Tornado S possède trois caméras sur le nez, de fabrication chinoise, et des processeurs fabriqués aux Etats-Unis.  Le Kinjal est composée à 92 % de titane au niveau de la tête. La pointe est faite d’un alliage de titane et de tungstène. Il n’est qu’une variante du missile iskander tirée depuis un avion. Le Kinjal, le Kalibr et l’Iskander sont recouverts d’une couche de calcium qui leur permet d’avoir une signature radar très réduite. Ce sont des missiles “furtifs”. Seule la chaleur dégagée par le réacteur permet de les détecter.

- Selon le conseiller Présidentiel ukrainien, Mykhailo Podolyak, céder des territoires ukrainiens à la Russie « revient à choisir délibérément la défaite de la démocratie, à encourager un criminel mondial, à préserver le régime russe, à détruire le droit international et à transmettre la guerre à d’autres générations ».

Le président Zelensky est en visite en Suède

-    Kyiv : Explosion et incendie près du centre commercial Promenada Park à Kyiv

   Front Nord

-    Chernihiv : Au moins 5 personnes tuées, 37 blessées à la suite d'une frappe de missile russe sur le bâtiment du théâtre à Tchernihiv. l'armée russe a bombardé Karpovychi, Hremyach.

-    Sumy : l'armée russe a bombardé Seredyna-Buda, Rozhkovychi, Vodolahy

   Front Est
-    Kharkiv : l'armée russe a bombardé Strilecha, Vovchansk, Krasnyy Yar, Zemlyanky

-    Kupiansk : l'armée russe a bombardé Kamyanka, Krasne Pershe, Masutivka, Kyslivka, Berestove. L'aviation russe a mené des frappes aériennes à Kurylivka, Kyslivka et Hlushkivka.

-    Siversk : l'armée russe a bombardé Nevske, Kreminna, Bilohorivka de la région de Louhansk et Torske, Svyato-Pokrovske, Spirne, Rozdolivka de la région de Donetsk. L'aviation russe a mené des frappes aériennes à Bilohorivka de la région de Lougansk et à Spirne.

-    Bakhmout : l'armée russe a bombardé Orikhovo-Vasylivka, Bakhmut, Bila Hora, Dyliyivka, Pleschiyivka, New York de la région de Donetsk. L'aviation russe a mené des frappes aériennes à Klischiyivka et Andriyivka.

-    Adviivka : l'armée russe a bombardé Novokalynove, Tonenke, Syeverne, Nevelske, Netaylove, Karlivka.

-    Donetsk : l'armée russe a bombardé Hostre, Maryinka, Novomykhaylivka, Kostyantynivka, Antonivka de la région de Donetsk. L'aviation russe a mené une frappe aérienne à Krasnohorivka

  Front Sud

- Orikhiv : L'aviation russe a mené des frappes aériennes sur Mala Tokmachka et Robotyne.

- Lobkove : l'armée russe a bombardé Levadne, Zatyshshya, Novoandriyivka, Stepove, Pyatykhatky, Plavni.

- Kherson : l'armée russe a bombardé Mykhaylivka, Antonivka, Kherson, Dniprovske de la région de Kherson et Ochakiv de la région de Mykolaïv.  Une personne tuée à la suite d'un bombardement russe dans le village de Tokarivka de la région de Kherson.
L’armée russe a affirmé samedi avoir « complètement éliminé » environ 150 soldats ukrainiens qui tentaient de franchir le fleuve.

- Crimée : Le ministère russe de la Défense affirme avoir abattu un missile S-200 au-dessus de la Crimée

 Non alignés

-    Mongolie : Le Ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé que la Mongolie et la Russie allaient renforcer leur coopération dans le domaine de la défense et dans le domaine militaire.

-    Chine : « La Russie et la Chine maintiennent la communication entre les militaires des deux pays à un niveau élevé et mènent des exercices terrestres, navals et aériens conjoints. » - Ministre russe de la défense, Sergueï Choïgou.

 Camp Pro-Russe

-    Biélorussie : Alexandre Loukachenko répondra « instantanément avec tout ce qu'il a » à une agression de la Pologne, de l'Estonie, de la Lituanie ou de la Lettonie. Il affirme que si l'Ukraine commet une agression contre son pays, il frappera les centre de décision sans avertir les autorités ukrainiennes. Toujours dans le même entretien, il affirme que que Vladimir Poutine a refusé de capture la capitale ukrainienne, Kiev, parce qu'il ne voulait pas d'énormes pertes parmi la population civile ukrainienne alors que cela aurait pu être fait « immédiatement, instantanément

-    Corée du Nord : Le Ministre nord-coréen de la Défense, Kang Sun Nam, a lu un message de Kim Jong-un dans lequel le dirigeant nord-coréen a « souligné la nécessité de continuer le développement de la coopération stratégique et tactique entre la Russie et la Corée du Nord dans le domaine de la sécurité et de la Défense ».

 Camp Pro-Ukrainien

-    Etats-Unis : Selon des sources citées mercredi 16 août par le Financial Times, les Etats-Unis auraient proposé d’alléger les sanctions et de desserrer l’étau sur le commerce du pétrole iranien, contre une réduction de la coopération militaire avec la Russie. 

Les Etats-Unis ont donné leur aval à l’envoi par le Danemark et les Pays-Bas d’avions de combat américains F-16 à l’Ukraine, une fois que les pilotes ukrainiens seront formés pour les piloter.

-    Royaume-Uni : Denis MacShane, l’ancien ministre des affaires européennes britannique de Tony Blair, appelle, dans une tribune au Monde, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, à demander à Vladimir Poutine de quitter l’Ukraine à l’occasion du sommet des BRICS

-    Roumanie : L’Ukraine et la Roumanie ont conclu un accord pour accélérer l’acheminement des marchandises, rendu plus difficile depuis le retrait de la Russie, en juillet, de l’accord qui permettait l’exportation des céréales ukrainiennes.

-    France : Jacques Langlade de Montgros, Directeur du renseignement militaire français, décrit la guerre entre la Russie et l'Ukraine comme « deux boxeurs sur un ring s’épuisant coup après coup, sans que l’on sache lequel s’effondrera en premier ». Il  pense que la guerre en Ukraine se prolongera en « 2024, voire en 2025 », ajoutant que ce « conflit est une guerre d’usure s’inscrivant résolument dans le temps long ».

Une marche blanche sera organisée ce dimanche à Paris en mémoire à la propagandiste russe Anna Douguina

-    Allemagne : L'Allemagne a mis à jour son aide militaire à l'Ukraine avec 2 systèmes IRIS-T SLS, des camions 8x8 HX81, des cartouches fumigènes de 155mm, des radars de surveillance GO12 et d'autres équipements.

-    OTAN : « C’est aux Ukrainiens et seulement aux Ukrainiens de décider quand les conditions pour des négociations seront réunies et de décider autour d’une table de négociations, dans l'hypothèse où elles ont lieu. » - Jens Stoltenberg, SG de l'OTAN. Il répond ainsi à Stian Jenssen, responsable de l'OTAN, a estimé qu'une solution pour l'Ukraine serait qu'elle « cède des territoires et obtienne en échange l’adhésion à l’OTAN », suscitant l'indignation des autorités ukrainiennes.

-    Suède : La Suède va fournir une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 286,6 millions d'euros. Celle-ci sera composée de munitions et de pièces de rechange pour des véhicules.