Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

Publié le 12 Mars 2020

Thème 1 : Comprendre un régime politique : la démocratie 

 

Axe 1 : Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

Cours téléchargeable pour tableau Numérique Interactif (TNI/TBI) 

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I- La démocratie, les démocraties aujourd'hui.

Aujourd'hui seule la moitié du monde respecte les critères des états démocratiques. Ces démocraties reposent sur des textes fondamentaux (comme la déclaration universelle des droits de l'homme en 1948 par exemple)

 

Vidéo de présentation

Les femmes sont encore trop souvent privées du droit de vote par exemple.

Les femmes sont encore trop souvent privées du droit de vote par exemple.

Les démocraties dans le monde sont en progrès depuis la fin de la seconde guerre mondiale en 1945 (chute des fascismes). Une autre étape marquante a été la chute du mur de Berlin en 1989 et l'effondrement du bloc soviétique (notamment en Europe Centrale). Les révolutions Arabes de 2011 ont apporté beaucoup d'espoir mais à part la Tunisie peu de pays sont aujourd'hui démocratiques.

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

A- Le respect des libertés

Le respect des libertés individuelles et collectives est une des conditions de la démocratie. La pluralité des opinions, l'information transparente et la liberté de s'opposer figurent dans la DUDH de 1948.  Liberté des individus, séparation des pouvoirs.

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

Les lois doivent répondre à un cadre strict et se conformer à la constitution. Des garde-fous existent (comme le conseil constitutionnel par exemple)

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

Les pouvoirs doivent être strictement séparés pour éviter une concentration qui mettrait en péril  la démocratie.

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

B- La souveraineté du peuple

Tenue d'élections libres, multipartisme. La démocratie reste toujours en danger. Elle est menacée par une abstention massive, les attaques contre les journalistes, le complotisme (voir le chapitre sur l'information à l'heure d'internet).

Les démocraties libérales considèrent les libertés comme constitutives de la démocratie. 

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

Les démocraties libérales considèrent les libertés comme constitutives de la démocratie. Elles sont cependant en difficulté devant le mécontentement de la population (ex: gilets jaunes en France). La démocratie tend à s'ouvrir vers une participation plus importante des citoyens ("votations en Suisse", "listes citoyennes" aux élections municipales de 2020 en France).

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

Il y a un équilibre à trouver entre la démocratie directe et la démocratie représentative. Elle dépend du seuil de la culture de la société et du contexte social, politique et économique du pays au moment donné.

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

C- Les régimes autoritaires

Un régime autoritaire n'accepte pas d'opposition (dictature militaire). Il tolère parfois une opposition culturelle mais ne cherche pas à contrôler totalement la vie privée de ses habitants. Il n'obéit pas à une logique expansioniste (contrairement à un régime totalitaire).

 

Conclusion

Il n'existe pas de modèle de démocratie mais plusieurs. Selon l'histoire ou la culture de chaque Etat une démocratie peut être une monarchie parlementaire (Belgique, Suède, Pays-Bas) ou une République par exemple (comme en France, Italie, Autriche, Allemagne). Ces modèles peuvent changer régulièrement (5 républiques en France) ou rester le même sur de très longues périodes (Royaume-Uni, Etats-Unis).

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

II- Une démocratie directe mais limitée: Athènes au Vème siècle avant JC

 

Introduction: Le contexte spatial et chronologique.

Le Monde est grec est constitué d’une multitude de cités indépendantes :

- autour de la mer Egée,

- colonies en mer Noire

- colonies du bassin occidental de la mer Méditerranée.

 

Une cité est un territoire indépendant constitué d’une ville dominante et d’un espace rural plus ou moins vaste. Parmi elles, certaines sont plus influentes, plus riches et plus puissantes, comme Spartes, Delphes, Thèbes ou encore Athènes.

 

La ville porte le nom de celle qui lui fit le cadeau le plus bénéfique (l'olivier contre le cheval blanc de Poséidon). Athènes est une ville si importante qu'elle symbolise aujourd'hui à elle seule la Grèce; mais dans son histoire elle a eu aussi des concurrentes... 

 Athènes à l'époque archaïque (-VIIIème à -VIème)

C'est une ville de l'Attique. Cette cité s'est développée autour  de son acropole (comme beaucoup d'autres cités grecques) Elle a d'abord été gouvernée par des rois, puis par des grands propriétaires. Comme Sparte, elle possède un régime aristocratique. Beaucoup de paysans s'appauvrissent et menacent alors d'être vendus comme esclaves pour solder leurs dettes. Viennent alors les premières réformes...

 

Les premières réformes (- VIème siècle)

Solon et Pisistrate (au VIème siècle av JC) réalisent des réformes sur la monnaie (on ne peut plus être vendu comme esclave à cause de dettes). La ville est embellie (grâce à l'argent des guerres, on le verra demain). On construit alors le Parthénon.

Chaque partie de la ville à une fonction qui lui est propre:

 

 

- Une fonction religieuse avec l'acropole

Vidéo Parthénon en 3D

Périclès vidéo N°1, N°2 et N°3

- Une fonction politique, c'est la Pnyx

Le bouléteurion

 

 

 

 

 

- Une fonction commerciale et de loisirs, c'est l'Agora. La voie sacrée relie l'Agora à l'Acropole. La route qui part vers le Sud-Ouest mène au port d'Athènes: Le Pirée.

- Une fonction commerciale et de loisirs, c'est l'Agora. La voie sacrée relie l'Agora à l'Acropole. La route qui part vers le Sud-Ouest mène au port d'Athènes: Le Pirée.

 A- Athéniens, les citoyens et les autres

Les conditions pour être citoyen athénien

Prennent part à la vie politique ceux qui sont nés de parents ayant tous deux le statut de citoyen. Les jeunes gens sont inscrits à un ombre des habitants d’un dème à l’âge de 18 ans. Au moment de l’inscription, les membres du dème, après serment, prennent leur décision par un vote […]. Cela fait, la boulè soumet les inscrits à un examen. Leurs pères élisent les trois citoyens qu’ils estiment les plus honorables et les mieux à même de prendre soin des éphèbes […]. Ces chefs, après avoir réuni les éphèbes, commencent par faire avec eux la tournée des sanctuaires, puis se rendent au Pirée où ils tiennent garnison […]. Le peuple nomme aussi à main levée deux instructeurs et des maîtres qui leur apprennent à se battre comme hoplites, à tirer à l’arc, à lancer le javelot, à manœuvrer la catapulte. Il est alloué aux éphèbes 4 oboles par tête. [...] Ils passent ainsi la première année de l’éphébie. La seconde année, une assemblée du peuple est tenue au théâtre et les éphèbes y sont passés en revue. Ils reçoivent alors de la cité un bouclier rond et une lance, effectuent des rondes militaires et tiennent garnison dans des forts […]. A l’expiration des deux années, ils sont désormais confondus avec les autres citoyens.

D’après Aristote, Constitution d’Athènes, XLII

 

Clisthène, membre d’une famille aristocratique, fait adopter une série de mesures fondées sur des principes démocratiques, qui donnent un cadre aux institutions athéniennes des Ve et IVe siècles av. J.-C. et font de lui le véritable « père » de la démocratie. Les quatre tribus initiales sont élargies à dix, constituées sur la base d’une division géographique de l’Attique, ce qui introduit une plus grande égalité entre les citoyens puisque c’est désormais leur lieu de résidence et non plus leur fortune qui leur donne accès à la vie publique, chaque tribu envoyant 50 représentants à la boulê, devenue Conseil des Cinq-Cents

 

Petit lexique rapide

- Le dème est est un territoire administratif. C'est là que l'on enregistre les citoyens. Une trittye contient environ 3 ou 4 dèmes.

- Une tribu est composée de 3 trittyes. Il y a 30 trittyes en tout donc 10 tribus qui envoie chacune 50 représentants à la boulé. L'Attique est la région qui englobe le tout.

- Le stratège dirige le pouvoir exécutif (ex: Périclès)

- La magistrature ce sont des postes du pouvoir dans la démocratie grecque. Il y a environ 700 magistrats, choisis par élection, désignation, ou par tirage au sort. Leur mandat dure le plus souvent 1 an.

- L'impérialisme c'est la volonté de dominer les territoires voisins (ex: ligue de Délos)

- L'ostrakon c'est le processus qui consiste à écrire sur un tesson de poterie le nom de celui que tu veux exclure de la cité. S'il y a suffisamment de voix pour la personne peut être exclue de manière temporaire ou définitive.

Les votants

-35 000 à 45 000 hommes qui élisent: Ils ont fait un service militaire de 2 ans (de 18 à 20 ans).

Tous les citoyens ont les mêmes droits; les lois sont préparées par la boulè, un conseil de 500 citoyens tirés au sort. Elles seront ensuite votées par l'ecclesia (l'assemblée du peuple).

- 10 stratèges (commandent l'armée et appliquent les lois)

- Le conseil (ou boulé)

- L'Heliée (tribunal) de 6000 juges.

A la différence des autres cités (comme Sparte), c'est l'assemblée des citoyens qui possède l'essentiel du pouvoir depuis les réformes de Clisthène. Le peuple (Demos) gouverne prend lui-même les décisions qui le concernent.

Sont exclus du vote:

-les femmes et les enfants de citoyens (70 000 à 110 000). 

-Les métèques et leur famille (25 000 à 40 000) (libres mais pas de droits politiques) 

-Les esclaves (80 000 à 110 000). Beaucoup de personnes ne votent pas

La population de l’Attique au milieu du Vème av. J.C.

 

Les habitants d’Athènes sont de conditions très variées : riches et pauvres, ruraux et urbains, libres et serviles…  L’unité de la cité se constitue autour de moments forts : les représentations théâtrales, les rencontres sportives, le culte à Athéna, notamment lors des Panathénées sur l’Acropole.

 

Panathénées : Tous les quatre ans un culte de grande envergure est rendu à Athéna : sacrifices d’animaux, jeux, concours…

Acropole : colline d’Athènes sur laquelle se trouve le temple d’Athéna, le Parthénon.

 

B- Les institutions athéniennes.

Dossier documentaire, Athènes, modèle politique.

Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative

Les grands réformateurs athéniens (Solon, -594 ; Clisthène, -507) préparent l’avènement de la démocratie athénienne face aux tyrans de l’époque. Les citoyens sont alors à la base des institutions politiques de la cité d’Athènes.

 

La démocratie athénienne repose sur l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Quelle que soit leur fortune, ils disposent des mêmes droits politiques. Ils peuvent exercer un contrôle permanent sur la vie de la cité et sur ceux qui en ont la charge. Ils peuvent en outre pratiquement tous être appelés, par simple tirage au sort ou à la suite d’une élection, à participer directement au gouvernement de la cité.

C’est à l’Assemblée du peuple (ecclesia) que les grandes décisions sont prises en commun par l’ensemble des citoyens. Elle se réunit sur la colline de la Pnyx, une quarantaine de fois par an. Tout citoyen peut y prendre la parole. C’est dans ce cadre qu’on vote les lois qu’on élit les principaux magistrats et qu’on débat de toutes les affaires importantes en politique intérieure ou extérieure.

Un conseil de 500 membres (tirés au sort annuellement parmi les citoyens de plus de 30 ans), la Boulé, et des magistrats constituent les autres organes du gouvernement. Le conseil prépare les décisions à prendre par l’Ecclesia et les fait appliquer. Les magistratures sont collégiales et annuelles. Les principaux magistrats (les 10 stratèges par exemple) doivent remplir certaines conditions et être élus, alors que les autres sont tirés au sort.

Les citoyens sont également appelés à rendre la justice. Les affaires civiles sont jugées par un grand tribunal populaire, l’Héliée, composé de 6000 membres tirés au sort.

 

Jetons d'ostracisme

Ostrakon, issu d'un vote d'ostracisme, 

portant le nom de Thémistocle

(480-472 av. J.C.) dim. max. : 0,10m

 

L'ecclesia avec ses archers scythes et son horloge hydraulique

C- Le citoyen au cœur de la cité.

 

La citoyenneté procure à Athènes un certain nombre d’avantages :

- Le citoyen dispose seul des droits politiques.

- Le citoyen touche une indemnité journalière lorsqu’il est appelé à remplir une charge publique.

- Au plan économique, le citoyen dispose seul du droit de la propriété foncière.

- Au plan social, les citoyens pauvres reçoivent une aide de l’état.

 

C’est pourquoi le statut de citoyen est très réglementé : être un homme né de père et de mère athéniens, avoir fait l’éphébie. Il est extrêmement rare qu’un étranger obtienne le « droit de cité ».

 

En revanche, le citoyen doit, selon ses moyens, prendre sa part à toutes les charges de la cité.  Il doit participer aux opérations militaires : les plus riches servent dans la cavalerie, les citoyens aisés dans l’infanterie lourde et les pauvres dans les équipages de la flotte, comme rameurs. Les plus riches assurent en outre pour la cité un certain nombre de dépenses publiques comme l’équipement des navires de guerre, l’entretien d’un chœur pour les représentations théâtrales, assurent des cérémonies religieuses...

Ephébie : période de deux années de préparation militaire et civique, marquant le passage à l’âge adulte.

Conclusion: Les limites de la démocratie Athénienne

La démocratie athénienne est une démocratie directe : tous les citoyens doivent participer activement à la vie de la cité. Mais en réalité, seuls quelques milliers d’entre eux se rendent aux assemblées. Les artisans urbains et les milieux fortunés sont davantage représentés que les ruraux.

La démocratie athénienne reste destinée à une minorité de la population : femmes, métèques, esclaves en sont exclus. De même, l’égalité entre citoyens est relative, notamment du fait que l’art de la parole (rhétorique) est au cœur de la vie politique, et nécessite un haut niveau d’éducation. Les assemblées sont facilement sous l’influence de ces grands orateurs, comme Périclès.

Enfin, la démocratie athénienne est impérialiste. Elle exploite économiquement les cités tombées sous son influence. C’est notamment grâce à celles-ci et au travail des esclaves et métèques qu’Athènes a pu tant se développer.

Jalon: “ Une démocratie directe mais limitée : être citoyen à Athènes au Ve siècle.”  

 

10 Repères

explications

Bataille de Salamine (-480)

Lors de cette bataille navale décisive qui mettent fin aux guerres médiques, les citoyens-rameurs (classe des thètes)  jouent un rôle décisif et assurent la victoire des “grecs” sur les “perses”.

Loi sur la filiation (- 451)

Par cette loi, Périclès durcit les conditions d’accès à la citoyenneté:  désormais, pour être citoyen il faut être fils de père citoyen mais également, de mère ayant eu un père citoyen.

Ecclesia

Assemblée de tous les citoyens athéniens. Elle vote les Lois et élit la plupart des magistrats de la Cité.

Boulè

Assemblée des citoyens tirés au sort et chargés de préparer la rédaction des lis, avant le vote à l’ecclesia.

Misthos

Indemnité de présence versée aux citoyens, dans la plupart des institutions athéniennes, afin d’aider les plus pauvres à participer à la vie politique de la Cité.

Ostracisme

Procédure d’exclusion d’un citoyen athénien votée par l’ecclesia.

Liturgie

Service financé par les citoyens les plus riches au bénéfice de tous, dans le domaine culturel, religieux  ou militaire.

Thètes

Classe des citoyens les plus modestes et les plus nombreux dans la classification de Solon.

Éphébie

Service militaire effectué par les futurs citoyens athéniens et qui est un préalable à l’exercice de leur citoyenneté.

Isonomie

Principe fondamental de la démocratie athénienne mis en place à la fin du VIe siècle av JC,  selon lequel les citoyens sont égaux devant la Loi et ont les mêmes droits politiques.

Partie III: Participer ou être représenté : Benjamin Constant, « liberté des Anciens, liberté des Modernes ».
A - Le parcours de réflexion

1- Le contexte historique

Benjamin Constant est né en 1767 à Lausanne dans une famille protestante. il a donc été témoin de la Révolution Française et de l'Empire. Sa principale interrogation porte sur la manière dont on doit exercer le pouvoir politique. Il réfléchit aux rapports entre la liberté et les institutions. Il se passionne pour la vie politique, migre à Paris en 1795 et  mène une carrière politique et littéraire (Adolphe en 1816, De l'esprit de conquête de l'usurpation, 1814, Principes de politiques, 1815) 

2- Une opposition historique entre deux formes de liberté.

La liberté à Athènes et à Rome repose sur la liberté politique. Les hommes sont libérés des contraintes par l'esclavage imposé aux autres. Tous les citoyens peuvent donc participer aux affaires de la cité.

 

La liberté des Modernes se traduit par des libertés individuelles. Détenir une propriété, travailler, pratiquer une activité commerciale. La liberté religieuse et la liberté d'expression sont des bases indispensables. On privilégie la vie privée à l'engagement collectif. 

 

3- La délégation

La logique veut donc que dans une démocratie Moderne on délègue son pouvoir un autre. C'est le principe de la démocratie représentative.

B - Les dangers de l'évolution des démocraties.

1- La fin de la démocratie directe ?

A élire des représentants on met en danger le principe de démocratie directe. le vote peut parfois être censitaire par exemple. On sépare aussi la sphère privée de la sphère publique. On risque de se déconnecter des réalités. Dans le même temps l'État libéral souhaite limiter au maximum les secteurs d'interventions de l'État. Il les confine  au régalien (police, justice, armée).

2- Le danger de la dictature.

Benjamin Constant a vu la Révolution Française dériver vers la Terreur (1793-95) et l'Empire (1804-1815).  Le libéralisme doit être pour lui un rempart aux dérives tyranniques possible par un État fort.

C - Un discours d'actualité

1- La critique du libéralisme

La perte de souveraineté de l'État sur des secteurs stratégiques a été patent lors de la crise du COVID-19 (toujours d'actualité). Impossible d'avoir le nombre suffisant de masques et de tests voire de médicaments produits à l'étranger. L'économie mondialisée est critiquée pour ses conséquences sanitaires mais aussi sociales.

2- Le retour du populisme 

De nombreux régimes sont marqués par un retour du populisme (approche politique qui oppose le peuple aux élites) né du rejet des politiques jugés déconnectés des réalités (car issus de la démocratie représentative). Trump (USA), Bolsonaro (Brésil), Orban (Hongrie), Johnson (Royaume-Uni) sont autant de représentants de ce rejet des élites politiques.

 

3- Le retour des États forts et autoritaires

Poutine, Erdogan (entre autres) mettent en avant un certain culte de la personnalité. Les oppositions sont muselées. Les médias contrôlés. Pourtant leur côte de popularité reste élevée dans leurs pays respectifs. 

 

Sources

Démocraties en fonctionnement

 

Rédigé par M. Orain

Publié dans #1ère, #2019, #Spécialité

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