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Publié le 24 Juin 2009

Rédigé par M. Orain

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Publié le 10 Juin 2009



C'est un mini-baccalauréat pour collégiens que veut mettre en place le ministère de l'éducation. Les élèves de 3e devront bientôt passer pas moins de quatre écrits et deux oraux, contre trois écrits actuellement, pour obtenir leur diplôme national du brevet.

 

Prévu par la loi sur l'école de 2005, ce nouveau brevet a pris beaucoup de retard. Les discussions se poursuivent d'ailleurs encore entre le ministère et les principaux syndicats d'enseignants.

Mais l'administration envisage de mettre en place des épreuves écrites en français (3 heures), mathématiques (2 heures), histoire-géographie et éducation civique (2 heures), ainsi qu'en sciences ou technologies (1 heure). Deux épreuves orales de 15 minutes s'y ajouteront, l'une en langue vivante, l'autre en histoire des arts.

De même, seront pris en compte pour l'obtention du brevet les points au-dessus de 10 obtenus en contrôle continu dans l'ensemble des disciplines, ainsi que la "note de vie scolaire" et celle d'éducation physique et sportive, dont le cœfficient sera doublé.

Les syndicats SE-UNSA et SGEN-CFDT jugent le projet laborieux, mais positif. Pour sa part, le SNES (FSU) estime qu'il est "inacceptable [et] imposé dans la précipitation".

 

Philippe Jacqué

Le Monde.fr

 

Pour les courageux: La circulaire de rentrée 2009

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Publié le 10 Juin 2009



Le Conseil constitutionnel a censuré, mercredi 10 juin, la partie sanction de la loi Hadopi - la "riposte graduée" - sur le téléchargement illégal. Considérant qu'"Internet est une composante de la liberté d'expression et de consommation", et qu'"en droit français c'est la présomption d'innocence qui prime", le Conseil rappelle que "c'est à la justice de prononcer une sanction lorsqu'il est établi qu'il y a des téléchargements illégaux". "Le rôle de la Haute autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner", conclut le Conseil.

Les députés socialistes avaient déposé le 19 mai un recours contre la loi Hadopi sanctionnant le téléchargement illégal devant le Conseil constitutionnel. Adopté le 13 mai, le projet de loi prévoyait de sanctionner le téléchargement illégal par une suspension de l'accès Internet, après deux mises en garde. La sanction devait être prononcée par une nouvelle Haute autorité de diffusion des oeuvres et protection des droits sur internet.

"J'exulte" s'est exclamé Patrick Bloche, député PS de Paris et fervent opposant au projet de loi, contacté par Le Monde.fr. "Cette décision correspond exactement à notre position qui est de dire qu'Internet est un droit fondamental". Le ministère de la culture n'a pas pu être joint pour le moment.



Patrick Roger (avec Jean-Baptiste Chastand)

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Publié le 10 Juin 2009



Dernier chiffre: 9.4% au mois de juin 2009

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Publié le 8 Avril 2009

Le réalisateur japonais Hayao Miyazaki lors de la 65e Mostra de Venise, le 31 août 2008.
AFP/ALBERTO PIZZOLI
Le réalisateur japonais Hayao Miyazaki lors de la 65e Mostra de Venise, le 31 août 2008.

A sa sortie au Japon, en juillet 2008, Ponyo sur la falaise, le neuvième long métrage dirigé par Hayao Miyazaki, a remporté un énorme succès. Au mois de septembre suivant, il a été sélectionné au festival de Venise. A 68 ans, le fondateur du studio Ghibli est coutumier de ces cérémonies, et pourtant, au lendemain de la projection, il expliquait être toujours aussi insatisfait de son travail : "Je n'avais aucune envie d'entrer dans la salle hier soir." Le créateur du Voyage de Chihiro a ensuite retracé la genèse de son dernier film.

Comment êtes-vous passé du Château ambulant à Ponyo ?

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles j'ai choisi de faire Ponyo, mais permettez-moi de vous exposer l'une d'entre elles. Depuis de nombreuses années, avec mon équipe du studio Ghibli, j'ai pratiqué un style d'animation par lequel nous avons essayé de reproduire précisément la réalité, en la menant vers l'animation. Je suis parti d'une image très simple. En quarante ans, elle est devenue beaucoup plus détaillée avec les ordinateurs, en utilisant les programmes de 3D. Au bout de quarante ans, ces efforts ont suscité une telle pression que nous sommes arrivés à nous demander pourquoi nous les faisions. Pourquoi ne pas abandonner cette approche ? Notre but est d'être libres et flexibles, et en se tenant à ce style d'animation nous nous imposons trop de restrictions. En choisissant l'océan comme décor de notre nouveau film, nous espérions retrouver la liberté, loin de l'imagerie de la nature que nous avons dépeinte dans les quarante dernières années. J'avais l'impression que nous étions devenus esclaves de notre propre technique. Plutôt que d'être très précis et exacts dans les détails, nous avons choisi de mettre plus d'animation dans les mouvements, sans donner trop de détails aux ombres, aux reflets. Dans les années 1930, c'est ce que faisaient les fondateurs de l'animation.

Pourtant l'animation de Ponyo est très complexe, pour ne parler que du ballet des méduses au début du film. On voit mal comment vous avez pu ainsi économiser vos efforts.

C'est vrai, il s'agit plus d'un échange que d'une réduction de la charge de travail. La vie d'un animateur, c'est de dessiner autant que possible, d'une certaine façon, avec sa main et un crayon. C'est ce que nous voulions faire en produisant Ponyo. Ne confions pas le travail à un ordinateur, ne le laissons pas nous confisquer cette joie et ce plaisir. L'équipe, moi y compris, a été vraiment libérée par cette approche s'éloignant des contraintes de l'ordinateur.

Donc vous n'avez jamais utilisé d'ordinateur ?

En ce qui concerne les dessins, tout est fait à la main. Pour le rendu, nous avons utilisé des ordinateurs, un peu, mais pour le dessin c'est du cent pour cent fait main.

Même si l'histoire est toujours fantastique, Ponyo propose votre représentation la plus réaliste du Japon contemporain.

Dans une certaine mesure. Idéalement, je voudrais croire qu'un enfant de 5 ans voit le monde tel que nous l'avons créé dans cette animation.

Les personnages adultes sont aussi beaucoup plus développés et sympathiques que dans Chihiro par exemple. Il y a les vieilles femmes de la maison de retraite...

Le nombre de personnes âgées augmente au Japon, et encore une fois, c'est la façon dont un enfant de 5 ans verrait la réalité du Japon, plein de personnes âgées. Près des centres aérés et des crèches, on voit beaucoup de gens dans des fauteuils roulants. D'une certaine façon, ils n'ont pas l'air heureux d'être poussés, et c'est peut-être l'image que les enfants ont de la réalité aujourd'hui. C'était plus ou moins un rêve personnel, cette idée qu'il serait sympathique d'avoir ce centre pour personnes âgées juste à côté de la crèche, et de les voir interagir.

L'âge de vos personnages est toujours choisi avec précaution, et Suzuke est plus jeune que tous vos autres héros ; c'est aussi un garçon. Pourquoi avez-vous choisi un garçon de 5 ans, et non pas de 3 ou de 7 ans ?

C'est une théorie personnelle, qui veut que, à 5 ans, on soit encore une figure à la frontière entre l'humain et Dieu. Les bébés naissent divins et deviennent finalement banals, mortels, mais individuels.

Comment définiriez-vous le personnage de Fujimoto, le sorcier sous-marin ?

Le pur stéréotype d'un Japonais intelligent. Une personne qui s'inquiète du monde, de la nature, de la terre et de l'espace, mais qui ne comprend pas vraiment les jeunes enfants. La vraie intelligence est peut-être en train de disparaître, je ne sais pas... Mais je sais qu'il y a des gens exactement comme Fujimoto.

Dans le sens où ils ne s'occupent pas des gens, mais juste des idées ?

Je pense que cela fait partie de mon message.

Vous montrez ces désastres naturels, après le tsunami en Thaïlande et La Nouvelle-Orléans, comme l'occasion d'une fête. N'est-ce pas un petit peu provocateur ?

Comme vous le savez peut-être, le Japon est un pays de tremblements de terre et de typhons. Nous devons apprendre à vivre avec, il serait absurde que je les dénonce. C'est le fonctionnement naturel du monde dans lequel nous vivons. C'est une partie de nos vies, de notre environnement.

Propos recueillis par Thomas Sotinel

LE MONDE | 07.04.09 | 15h33

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