Pourquoi et comment les régimes totalitaires appliquent-ils la terreur ?

Publié le 11 Février 2018

 

Composition

« Pourquoi et comment les systèmes totalitaires appliquent-ils la terreur ? »

Attention ! Ne pas analyser les régimes de manière séparée.

 

Introduction

Le totalitarisme, terme employé pour la première fois par les fascistes italiens dans les années 1920, se définit comme un système politique qui place au premier plan le collectif au détriment de l'individu. Cet ordre collectif que fait régner un pouvoir dictatorial par la fusion des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.

 

 

I. – Une remise en cause idéologique de la démocratie

A. La démocratie un régime vu comme faible ou mensonger.

La démocratie est présentée comme un régime faible face aux dangers. Elle est vue parfois comme imposée par les étrangers (démocratie de Weimar) et peu efficace face à la crise économique. Le peuple attend des réponses rapides et efficaces. Quitte à perdre une partie de ses libertés.

 

B. Des idéologies par nature totalitaires.

Le totalitarisme se caractérise par l’existence d’un parti unique (fasciste, nazi ou communiste), d’une police répressive (Chemises brunes, Gestapo, Guépéou), d'une propagande omniprésente (sur tous les supports) et d'un culte du chef. Ces idéologies ne supportent donc pas les oppositions.

 

II.- Une application méthodique et efficace des idéologies.

A.   La négation des libertés individuelles.

 

Tout individu qui n'entre pas dans le projet totalitaire du régime est à éliminer. Ainsi des groupes entiers de populations sont désignés d'avance comme nuisibles sur des critères sociaux, raciaux ou politiques. En URSS, la terreur s'abat sur une grande partie de la population, paysans, anciens partisans de Lénine ou individus jugés « socialement nuisibles ». En Allemagne, la terreur se double d'une vision eugéniste de la race allemande et d'un antisémitisme exacerbé.

 

B.   La surveillance des citoyens omniprésente.

Pour réussir à imposer son projet politique, le régime doit avoir recours à l’aide des citoyens. La délation est fortement encouragée, y compris à l’intérieur même des familles. Il faut adhérer un parti dès son plus jeune âge (komsomols, jeunesses hitlériennes) puis pour avoir un emploi.

 

III.- Une répression brutale

A.   La progressivité de la répression.

La répression est tout d’abord morale (menaces, discriminations, boycott) puis devient physique (milices agissants en toute impunité. On pousse ceux qui sortent de la norme (religion, mode de vie sexualité) à partir. Ceux qui sont restés vont être séparés des autres. Ils seront fréquemment assimilés à des parasites (comme des poux), puis enfermés et enfin exterminés.

 

B.   Des outils de répression inédits et inhumains.

Ainsi on va ouvrir le premier camp de concentration en Allemagne dès 1933 (Dachau) puis créer des Ghettos juifs (1940) et aller jusqu’à la solution finale, c'est-à-dire l’extermination dans les camps à partir de 1942.

 

 

Conclusion :

La terreur ne constitue pas l'essence du totalitarisme dans la mesure où elle ne représente pas la seule composante essentielle au prototype. Mais elle en reste un maillon essentiel pour lui permettre d’exister.

 

Le totalitarisme se caractérise donc par l’existence d’un parti unique, d’une police répressive, d'une propagande omniprésente et d'un culte du chef.

Rédigé par M. Orain

Publié dans #Les cours d'histoire-géo, #composition, #histoire, #totalitaire, #terreur

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