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Publié le 19 Septembre 2013

Le lycée françois Villon et la société archéologique et historique de Beaugency proposent

Le mardi 1er octobre de 18h à 20h

 

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Projection du film " Robert Goupil, lignes de vie"

 

De Jacques Asklund et Marc Arnaud

à l'amphitéhâtre du Lycée Villon de Beaugency.

 

Introduction historique par Noëlline Castagnez, maître de conférence d'Histoire contemporaine à l'université d'Orléans

 

 

Entrée libre et gratuite.

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Rédigé par M. Orain

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Publié le 24 Octobre 2012

Article original ici

 

 

La  France : championne des pays de l’OCDE pour le redoublement

La France est connue pour ses taux élevés de redoublement, mais comment se situe-t-elle par rapport à ses voisins ? La statistique que je vous présente dans cet article est extraite de l’enquête PISA 2009 (pour plus de précisions, consulter le Volume IV du rapport, Chapitre 3). Dans cette enquête, il était demandé aux élèves de 15 ans d’indiquer s’ils avaient déjà redoublé au primaire, au collège ou au lycée. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 13 % des élèves de 15 ans ont répondu qu’ils avaient déjà redoublé au moins une fois. En France, plus d’un élève sur trois affirmait être dans ce cas (38 % pour être exact).

 

Il s’agit d’un record absolu, comme le montre le graphique ci-dessous, sans compter que ce chiffre serait encore bien plus élevé si on mesurait les taux de redoublement à 18 ans (c’est-à-dire en couvrant l’ensemble du lycée).

 

 Graphique : Pourcentage d’élèves de 15 ans ayant redoublé au moins une fois durant leur scolarité

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La décomposition par niveau d’enseignement se fait comme suit : 17.8 % des élèves de 15 ans ont redoublé au moins une fois une classe du primaire en France (contre 7 %, en moyenne, dans les pays de l’OCDE), tandis que 23.5 % des élèves interrogés ont connu la même mésaventure au collège (contre 6 %, en moyenne, dans les pays de l’OCDE). On obtient un total supérieur à 38 % car certains élèves de 15 ans ont pu redoubler à la fois au primaire et au collège.

Ces chiffres sont alarmants et pourtant, des progrès ont été réalisés. Dans les années 60, près de la moitié des élèves étaient en retard dès le CM2. Dans les années 90, cette proportion était descendue à 25 % (voir la note de 2004 du Haut conseil de l’Évaluation de l’École), pour s’établir, comme on l’a vu, à « seulement » 18 % en 2009.

Des écarts significatifs existent entre les pays en matière de redoublement. À titre de comparaison, il est inexistant en Corée, au Japon et en Norvège, et inférieur à 5 % dans 8 autres pays de l’OCDE. À l’inverse, à l’instar des élèves français, plus de 25 % des élèves de 15 ans en Belgique, en Espagne, au Luxembourg, aux Pays-Bas et au Portugal indiquent avoir déjà redoublé au moins une fois.

 

Le redoublement : un mal pour un bien ? 

Disons-le tout de suite, il existe une forme de consensus – fait assez rare dans le domaine de l’éducation pour qu’on le souligne – pour suggérer que, de manière générale, le redoublement n’améliore pas les résultats d’éducation. De ce principe de base découlent différents arguments pour justifier sa suppression ou, tout du moins, sa diminution :

  •  -Les pays à forts taux de redoublement affichent de moins bonnes performances.

(...)

  •  -La pratique du redoublement est un facteur de démotivation.

(...)

  •  -Le redoublement est injuste.

Dans la majorité des pays, le redoublement fait généralement suite à une évaluation (formelle ou non) des élèves par les enseignants ou l’établissement à la fin de l’année scolaire. Cependant, les critères utilisés pour décider d’un redoublement ne sont pas normalisés et diffèrent non seulement entre les régions, villes et établissements scolaires, mais aussi parfois entre les classes d’un même établissement. Ce manque d’harmonisation crée une injustice dans le processus de décision de redoublement.

  •  -Le redoublement a un coût économique non négligeable.

 Le redoublement est une pratique coûteuse dont l’efficacité est contestée. Il a un coût économique : les élèves restent non seulement scolarisés plus longtemps que prévu dans le système d’éducation, mais leur entrée sur le marché du travail s’en trouve également retardée. En 2009, le coût du redoublement a ainsi été chiffré à 2 milliards d’euros par an par le ministère de l’Éducation, une somme conséquente, surtout en période de crise économique. À titre indicatif, une année d’étude supplémentaire représente pour le système d’éducation un coût d’environ 5 500 euros par élève du primaire et 8 000 euros par collégien.

 

Quelles alternatives au redoublement ? 

La diminution ou la suppression du redoublement, même si c’est une mesure nécessaire, ne permettra pas de résoudre tous les problèmes du système d’éducation français si d’autres initiatives ne sont pas mises en place pour lutter contre l’échec scolaire. À ce propos, quelques pistes :

  •  -La Finlande et les Pays-Bas figurent tous deux dans le haut du classement de performance. Ces deux pays essaient de limiter le redoublement : en Finlande, par des pratiques pédagogiques où l’enseignant adapte son cours au niveau des élèves et aux Pays-Bas, par du soutien scolaire organisé au sein des établissements.
  •  -Les élèves coréens et japonais, quel que soit leur milieu socio-économique, ont tous recours aux cours privés après l’école (...)
  •  -Au Portugal, le taux élevé de redoublement était considéré comme un obstacle à la réussite des élèves issus d’un milieu défavorisé. Le gouvernement portugais a donc investi, entre 2005 et 2009, davantage de ressources en triplant le nombre de bénéficiaires de son programme d’action sociale scolaire. (...) Sur la période 2004-09, le taux de redoublement dans la 9e année d’études a également connu un recul important, passant de 21.5 % à 12.8 %.

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Rédigé par M. Orain

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Publié le 28 Août 2012

Comme quoi, il n'y a pas qu'à Goupil qu'il y a des soucis de ce côté.

La rénovation des établissements scolaires concerne aussi les toilettes. Dans l'Essonne, le Conseil général a ainsi débloqué 1,3 million d'euros pour des travaux d'urgence dans 24 établissements.

© Radio France Céline Asselot


Pour de nombreux collégiens, se rendre aux toilettes la journée pose problème. Absence de propreté, sanitaires ou portes défectueuses..., dans certains établissements, la situation est en effet insoutenable. Pour y remédier, le Conseil général de l'Essonne a décidé de remettre en l'état les toilettes d'au moins 100 collèges au cours des prochaines années.


C'est le cas notamment du collège Paul Eluard, à Evry, qui accueille un peu moins de 400 élèves. La situation des toilettes y était catastrophique. C'est ce que décrivent certains élèves comme Kelly, 14 ans, qui a été scolarisée dans cet établissement durant deux ans. A l'entendre l'état des toilettes faisait assez peur : "certains toilettes ne fermaient plus; les chasses d'eau ne marchaient pas; je n'ai jamais vu de papier toilettes". Mais éviter le petit coin toute la journée comme le faisaient Kelly ou ses copines, peut être dangereux et rendre malade.

Une source d'insécurité

Les toilettes du collège Paul Eluard sont en ce moment en travaux. Principalement pour réparer les portes qui ne fermaient plus. Cela fait partie du "plan toilettes" du conseil général de l'Essonne déclenché pour la plus grande satisfaction de la FCPE du département. Car, en plus des problèmes de santé et d'hygiène, cela provoque aussi de l'insécurité, explique la présidente de cette fédération de parents d'élèves, Carla Dugault. Elle ajoute qu'ensuite il faudra "il faudra mettre en place des moyens humains pour un suivi technique".

 

Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste qui travaille au sein du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, explique que les toilettes sont "un lieu particulier" parce qu'elles doivent "être un lieu d'intimité et d'un minimum de confort". Il ajoute que "de fait, c'est comme si il y avait effraction de leur intimité et, pour des jeunes filles de cet âge-là, cela peut s'apparenter à des images de violence voire de viol."

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Rédigé par M. Orain

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Publié le 8 Juillet 2012

L'officier Ernst Hess en 1918.

C'est un document d'archives de la Gestapo de Düsseldorf, une lettre qui porte l'en-tête du chef de la SS, Heinrich Himmler. Selon l'historienne, qui l'a retrouvé au hasard de ses recherches alors qu'elle préparait une exposition sur les avocats juifs dans le district de Düsseldorf, il établit qu'Adolf Hitler a accordé sa protection provisoire à un officier juif, qui appartenait à son unité combattante pendant la première guerre mondiale.

Mme Mauss, membre du comité de rédaction du journal "Jewish Voice from Germany", a produit une copie de la lettre, dans son numéro de juillet. On peut y lire qu'Ernst Hess, un juge du tribunal d'instance de Düsseldorf, "était pendant la guerre 1914/1918 dans la même compagnie que le Führer et provisoirement le chef de compagnie du Führer".

Le document fait remarquer que M. Hess "est Juif avec quatre grands-parents juifs" mais souligne qu'Adolf Hitler souhaiterait voir la demande du juge d'obtenir un traitement d'exception être prise en compte "avec bienveillance". La lettre se termine par une invitation lancée aux autorités compétentes à "laisser tranquille à tous égards" l'intéressé.

 

 

RÉGIME D'EXCEPTION

Ernst Moritz Hess, né en 1890 à Gelsenkirchen, dans l'ouest, bien que baptisé protestant, était considéré comme juif selon les lois raciales de Nuremberg. Il était le fils d'un avocat, Julius Hess, et d'Elizabeth née Heertz, issue d'une famille de banquiers de Wetzlar (ouest), et était marié à Margarete Witte, de confession protestante.

Après avoirquitter son poste de juge en 1936, il avait envoyé une requête à Hitler lui demandant, au regard de ses services rendus à la patrie durant la Première guerre mondiale, un régime d'exception. Décoré des croix de fer de première et deuxième classe ainsi que de l'ordre du mérite militaire bavarois, Hess avait terminé le premier conflit mondial au grade de lieutenant.

Le document de la Gestapo "fait référence au souhait (Wunsch en allemand) du Führer et ça, c'est vraiment étonnant", explique l'historienne, qui souligne que l'évocation du Führer dans ce type de correspondances était très rare.

 

 

 DÉPORTÉ 

C'est par l'entremise d'un autre camarade de régiment qu'Hess a pu profiter de cette bienveillance, selon sa fille Ursula, 86 ans aujourd'hui, que Mme Mauss a retrouvée à Francfort et qui témoigne dans "Jewish Voice from Germany". Cet homme, Fritz Wiedemann, était aide de camp au sein du 16e régiment d'infanterie bavarois dans lequel Hess et Hitler ont également servi, avant de devenir l'aide de camp personnel d'Hitler de 1934 à 1939.

Selon l'enquête conduite par l'historienne, Ernst Hess a pu effectivement profiter de cette protection mais de manière provisoire, puisque ce document qui porte la date du 19 août 1940 lui a été retiré au printemps 1941. L'ancien officier supérieur d'Hitler a ensuite été déporté au camp de Milbertshofen, près de Munich.

Malgré les conditions très difficiles de sa détention, Ernst Hess a survécu à la guerre. Il a ensuite fait carrière dans les chemins de fer allemands et est décédé le 14 septembre 1983 à Francfort.

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Rédigé par M. Orain

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Publié le 5 Décembre 2011

Le village détruit d'Oradour en 1953.
Le village détruit d'Oradour en 1953. Crédits photo : Anonymous/AP

Le 10 juin 1944, 642 personnes étaient massacrées par les SS dans le village d'Oradour-sur-Glane. Le parquet de Dortmund a identifié six anciens SS encore vivants qui étaient sur place le jour du crime.

Le 10 juin 1944, 642 personnes, dont 206 enfants, étaient assassinées à Oradour-sur-Glane par le régiment de SS «Der Führer». Symbole du martyre des civils pris dans la cruauté de la guerre, ce village près de Limoges, rasé et brûlé, est depuis un lieu de mémoire. Mais les procédures légales sur ce crime contre l'humanité n'ont jamais été stoppées. Le parquet de Dortmund, dans l'ouest de l'Allemagne, a décidé de reprendre les investigations. Les logements de six personnes ont été perquisitionnés au cours des deux derniers mois. Ces six Allemands, membres du régiment responsable du massacre, sont soupçonnés de meurtre, a fait savoir le procureur de Dortmund.

Les hommes retrouvés par le parquet de Dortmund ont aujourd'hui tous entre 85 et 86 ans, ils étaient donc très jeunes à l'époque du massacre et n'occupaient aucune fonction décisionnaire. Selon le quotidien allemand Bild Zeitung, ils vivraient à Hanovre, près de Berlin, à Cologne à Bielefeld et près de Darmstadt. C'est grâce à des documents de la police politique d'Allemagne de l'est, la Stasi, que leur trace a pu être retrouvée. Deux d'entre eux ont nié avoir participé à la tuerie, les quatre autres sont officiellement dans l'incapacité de parler ou de se souvenir. Les perquisitions menées à leur domicile n'ont pas permis de trouver des documents en rapport avec le crime. «Nous savons que toute la troisième compagnie du régiment «Der Führer» se trouvait à Oradour-sur-Glane ce jour-là», a expliqué à l'Associated Press le procureur Andreas Brendel. «Il faut désormais déterminer ce que savaient ces hommes et à quel niveau ils ont participé au massacre, ou ont aidé à le perpétrer».

Dix-huit enquêtes sur les crimes nazis sont encore en cours

Selon Andreas Brendel, il ne s'agit que de simples soldats, mais dont la présence à Oradour-sur-Glane est attestée. Deux cents hommes ont été envoyés dans le village afin d'y mener une expédition punitive pour décourager la Résistance, quatre jours après le débarquement en Normandie. Après la guerre, seule une soixantaine a pu être identifiée, dont des Alsaciens «Malgré-nous», c'est-à-dire enrôlés de force par les Allemands. Un procès s'en était suivi à Bordeaux en 1953, qui avait abouti à des condamnations à mort et à des peines de travaux forcés. Les «Malgré-nous» ont été amnistiés. Le procureur espère que les documents du premier procès en France vont pouvoir l'aider désormais à identifier la responsabilité des Allemands soupçonnés.

C'est le procès de John Demjanjuk qui a permis au procureur allemand de rouvrir l'enquête sur ce crime. L'Américain d'origine ukrainienne a été extradé vers l'Allemagne et reconnu coupable d'avoir participé à un crime contre l'humanité, alors qu'il n'était qu'un garde du camp de Sobibor. Il a été condamné à cinq ans de prison pour avoir participé aux meurtres des Juifs enfermés dans le camp, même s'il n'a pas été prouvé qu'il avait directement été impliqué dans les meurtres. C'est en s'appuyant sur ce précédent que la section spécialisée dans les crimes nazis de la Seconde Guerre mondiale du parquet de Dortmund a pu reprendre l'enquête sur les six personnes dont on sait qu'elles appartenaient au régiment «Der Fürhrer».

Oradour-sur-Glane n'est pas la seule affaire datant de la Seconde Guerre mondiale sur laquelle enquête le parquet de Dortmund : dix-huit investigations pour «crimes de masse» sont encore ouvertes, 66 ans après la fin de la guerre.

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Rédigé par M. Orain

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