Le musée
Située dans la forêt d'Orléans, Lorris a été un des principaux témoins des maquis du Loiret.
Le musée, hébergé dans l'ancienne gare, vous propose de commencer votre visite par un historique général de la seconde Guerre Mondiale.
Dans le second bâtiment, différents aspects sont abordés sous forme de reconstitution (avec mannequins, documents et objets d'époque) relatant entre autres la Résistance, la Déportation, la Libération...
Se trouvant à proximité, le Carrefour de la Résistance devient alors une manière intéressante de terminer votre visite.
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
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La visite du musée, installé dans l'ancienne gare agrandie, est illustrée par des diaporamas.
Le musée est ouvert de 10h à 12h et de14h à 17h :
les 29 et 30 Mars
les 26 et 27 Avril
du 08 au 12 mai et le 17 Mai
les 21 et 22 Juin
les 21 et 22 Septembre
du 10 au 12 Octobre
les 15 et 16 Novembre
Musée départemental de la Résistance et de la Déportation (45)
Situé à 25 km de Montargis et à 50 km d'Orléans, le musée départemental de la résistance et de la déportation de Lorris, ouvert en 1988, propose de découvrir la Seconde Guerre mondiale tant au niveau international que national et local. Installé dans l'ancienne gare, le musée présente de nombreux objets et documents éloquents sur la Seconde Guerre mondiale, la collaboration, la vie quotidienne des Français sous l'Occupation, la Résistance, les maquis et la Libération, l'internement et la Déportation. Histoire et buts Lieu de Résistance et d'implantation de trois camps d'internement à Pithiviers, Beaune-la-Rolande et Jargeau, le Loiret est un territoire incontournable dans l'histoire nationale entre 1939 et 1945. L'objectif de ce musée est donc de perpétuer le souvenir d'une des périodes les plus noires de l'histoire de France et de l'Europe. Ce sont les anciens résistants et déportés du Loiret, soutenus par le Conseil général et la population du département, qui sont à l'origine de la réalisation du musée de Lorris. | | | Vue du musée. Source : Musée départemental de la Résistance et de la Déportation | | |
Parcours et scénographie Le musée présente en sept étapes l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. La première s'intéresse aux sources de la guerre et à la difficile période le l'Exode. Des documents, certains inédits, expliquent comment le rejet du traité de Versailles par l'Allemagne, une crise économique sans précédent, ont permis à Hitler de prendre le pouvoir et d'appliquer ses théories basées sur le nationalisme et le racisme. | |
| Salle de la Déportation. Source : Musée départemental de la Résistance et de la Déportation | |
| Mannequin de GI. Source : Musée départemental de la Résistance et de la Déportation | | La reconstitution de la scène d'exode présentée est l'image même de l'effondrement de la France en Juin 1940. Une deuxième retrace l'histoire du régime de Vichy, de l'entrevue de Montoire aux premières lois racistes et à la collaboration d'Etat. Vient ensuite l'évocation de la vie quotidienne des Français sous l'Occupation : les trois zones, la question lancinante de la survie, le temps des ersatz, du "système D" et des tickets de rationnement. Le tableau suivant relate les itinéraires de ceux qui ont refusé la défaite et l'Occupation, partis pour Londres rejoindre la France Libre, ou bravant les autorités allemandes et la Gestapo. | | |
| Les camps d'Internement. Beaume-la-Rolande. Source : Musée départemental de la Résistance et de la Déportation | |
La formation, la vie dans les maquis et leur rôle dans la libération du territoire au lendemain du débarquement vient compléter le triptyque national. Les aspects locaux de la Résistance sont mis en perspective par la présentation du massacre de maquisards réfugiés en forêt, le 14 août 1944, au carrefour d'Orléans dans le massif de Lorris. Ultime étape, lien entre l'histoire locale, nationale et internationale : l'internement et la déportation. Le département du Loiret eut le triste privilège de subir l'implantation de camps d'internement français à Pithiviers, Beaune-la-Rolande, Jargeau. Ils sont connus pour avoir reçu, en transit, en 1942, environ 10 000 juifs dont au moins 200 enfants qui n'avaient pas 15 ans. Déportés, ils périrent dans les camps d'extermination nazis. Le Loiret a compté près d'un millier de déportés pour faits de Résistance, ou tombant sous le coup des lois discriminatoires de Vichy. Ils furent les victimes de la Gestapo et de son alliée française : la Milice. | |
Renseignements pratiques : | |
Ouvert tous les jours du 1er Juillet au 31 Août
de 14h à 18h
Fermeture annuelle : le musée est fermé aux individuels en janvier, février et décembre.
Groupes sur rendez-vous.
Renseignements téléphoniques possibles
Tél. 02.38.94.84.19
e-mail : musee-lorris@cg45.fr
Esplanade Charles de Gaulle - 45260 LORRIS
Liens internet:
Ville de Lorris, section musée
Chemin de mémoire
Musée départemental de la résistance et de la déportation
quelques photos du musée:
Tricyle électrique anglais pour les blessés de guerre
Propagande du régime de Vichy
Buchette piégée pour Gazogène
Signes distinctifs des déportés