CORRECTION du BILAN DE SEQUENCE autobiographie. Texte de Michel Leiris.
Publié le 16 Février 2011
Michel Leiris par Francis Bacon
1) Texte à la première personne: ma, je me, mon, moi.
2) L'extrait se passe « au lycée Janson », à Paris (« quartier d'Auteuil », « bois de Boulogne »), dans l'enfance du narrateur, « âgé d'une douzaine d'années ».
3) Deux scènes sont rapportées: « Un jour »(l. 10) et « Une autre fois » (l.15). Ces scènes servent à illustrer l'état d'infériorité, le sentiment d'humiliation dont a parlé le narrateur au début. Ce sont des exemples.
4) Le texte est autobiographique. L'auteur est le narrateur et le personnage principal dans ce récit d'enfance. Ligne 14: « Regardez Leiris ». Le héros a le même nom que l'auteur.
5) Expressions de l'incertitude, suppositions du narrateur = modalisateurs.
6) Deux noms: « amour » et « remords. »
7) « humiliation » (ou « infériorité ») quasi-synonyme de « vexations ».
8) Motivations: -partager un souvenir pénible pour en alléger le poids (se soulager, rechercher la compassion du lecteur)- se justifier (il a renié sa mère) – se comprendre soi-même (chercher d'où vient un trait de caractère, la coquetterie).
9) J'entrai: passé simple. Action bien délimitée dans le passé (coupée du présent).
J'avais dit: plus que parfait. Action passée antérieure à une autre action passée (retour en arrière).
Je n'ai pas cessé: passé composé. Action passée qui a des prolongements dans le présent.
Je fais: présent de l'énonciation, d'actualité, renvoyant au moment où on écrit.
10) a) Aperçue s'accorde avec le COD placé avant l'auxiliaire avoir, « ma mère ou mon institutrice ».
b) réécriture: pas de changement pour « je n'ai pas cessé », mais les autres participes passés s'accordent sur le modèle de « aperçue »: m'avait appelée – m'avoir non seulement portée, mais nourrie.