Publié le 20 Novembre 2010

 

 

 


Indéfectiblement liée à l'ascension des nazis et au IIIe Reich, Nuremberg veut rappeler par une exposition permanente qu'elle est également la ville de leur jugement, il y a 65 ans. Nuremberg a été le théâtre de nombreux rassemblements gigantesques organisés par le parti national-socialiste, et c'est là qu'ont été édictées les lois anti-juives. Hitler l'appelait la "capitale spirituelle" de son Empire. Mais c'est également là que, le 20 novembre 1945, 21 responsables du régime nazi ont commencé à comparaître au premier des Procès de Nuremberg, qui ont posé des fondements de la justice internationale.

Quelque 236 témoins vinrent déposer devant les quatre juges — un par pays allié (Etats-Unis, URSS, Royaume-Uni, France) —, grâce à une traduction simultanée inédite, et 5 330 documents ainsi que 200 000 déclarations sous serment furent présentés à la cour, de même qu'un film sur les camps de concentration qui devait violemment choquer l'assistance. Après 218 jours d'audience, 11 d'entre eux furent condamnés à mort et sept à des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité. Trois furent acquittés.

 

 

 

 

 

C'est pour commémorer ce procès historique et exemplaire qu'a été aménagée, dans les combles surplombant la salle d'audience 600 qui a abrité l'événement, une exposition permanente inaugurée dimanche par les ministres des affaires étrangères allemand et russe Guido Westerwelle et Sergueï Lavrov, et des représentants des trois autres Alliés.
"Mieux vaut tard que jamais", a commenté Hans-Christian Täubrich, co-organisateur de l'exposition et responsable du centre de documentation qui a ouvert en 2001.

 

Vue du tribunal de Nuremberg où se tient l'exposition consacrée au procès où 21 responsables du régime nazi ont commencé à comparaître au premier des Procès de Nuremberg, le 20 novembre 1945.

Vue du tribunal de Nuremberg où se tient l'exposition consacrée au procès où 21 responsables du régime nazi ont commencé à comparaître au premier des Procès de Nuremberg, le 20 novembre 1945.AFP/CHRISTOF STACHE

 

 


Parmi les pièces importantes exposées figure le box des accusés, et notamment la place d'Hermann Göring, l'un des plus éminents responsables jugés. Il échappa à la pendaison en avalant du cyanure quelques heures avant son exécution. Des coupures de presse de l'époque, dont une double page du magazine américain Life, présentant la photo du cadavre des 11 condamnés à mort, sont aussi exposées. Depuis les combles, on peut également voir le peu qu'il reste de la prison dans laquelle les accusés attendaient leur jugement. Le petit gymnase où se déroulèrent les exécutions a, en revanche, été rasé.

Le nombre de visiteurs de la salle 600 du tribunal de Nuremberg a été multiplié par 10 depuis le début des visites guidées en 2000, pour atteindre 35 000 par an. En outre, le centre de documentation a attiré plus de 1,5 million de curieux. L'exposition aborde également l'influence des procès de Nuremberg sur des juridictions crées après des conflits, comme le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, ou sur la récente Cour pénale internationale (CPI), qui siègent tous deux à La Haye.

 

 

 

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Publié dans #Les cours d'histoire-géo

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Publié le 19 Novembre 2010

Rédigé par M. Orain

Publié dans #Actualités

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Publié le 18 Novembre 2010

Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel, le 17 novembre 2010 à l'Elysée

Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel, le 17 novembre 2010 à l'Elysée Lionel Bonaventure AFP

EDUCATION - Luc Chatel a annoncé une expérimentation à partir de 2011...

Socrate et Platon dès la seconde. A l'occasion de la Journée mondiale de la philosophie, célébrée au siège de l'Unesco à Paris, Luc Chatel a annoncé que l'enseignement de cette matière serait expérimenté avant la terminale et ce dès la rentrée 2011. 

L’enseignement de l’Éducation civique, juridique et sociale (ECJS) des classes de seconde et première sera notamment ouvert aux professeurs de philosophie, qui pourront ainsi aborder les notions au programme sous un angle spécifiquement philosophique, annonce un communiqué du ministère de l'Education nationale. 

Les lycées volontaires pourront aussi proposer aux profs de philo de participer à l’accompagnement personnalisé ou aux enseignements d’exploration (deux modules obligatoires au choix) proposés en classe de seconde, ou encore d'intervenir de manière ciblée au sein des cours d’autres disciplines pour en éclairer la portée philosophique.

L'enseignement en terminale pas modifié

Luc Chatel a souligné que la mise en œuvre de cet enseignement anticipé «ne modifierait absolument en rien l’enseignement de la philosophie en classe terminale, que ce soit dans son statut et ses finalités ou dans ses programmes et ses horaires».

L'association lycéenne RNL a salué cette proposition. «Il s'agit d'une bonne nouvelle. La philosophie c'est une ouverture sur le monde, c'est une aide essentielle pour comprendre la société, un maillon indispensable pour s'intéresser à tous les sujets d'actualité», explique son président dans un communiqué, espérant que «ces heures d'initiation seront de véritables heures de cours. Trop souvent, les heures facultatives sont récupérées par les professeurs pour combler leurs absences, pour terminer les programmes. Cette initiation doit être obligatoire et suivie par tous les lycéens de seconde.»

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Rédigé par M. Orain

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Publié le 17 Novembre 2010

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Le code de la route enregistre plusieurs changements importants à destination des usagers des deux-roues et des piétons, introduits par un décret paru mardi 16 novembre au Journal officiel. Ces nouvelles règles sont applicables immédiatement, à l'exception de celles concernant la formation à la conduite des deux-roues de plus de 50 cm3 et au débridage des deux-roues qui entreront en vigueur le 1er janvier 2011.

Formation obligatoire. A partir de cette date, une formation de sept heures sera obligatoire pour les automobilistes de plus en plus nombreux à abandonner leur voiture (permis B) pour un scooter de 125 cm3 ou un scooter à trois roues. "Sécuriser l'usage du deux-roues motorisé est un enjeu majeur", explique la Sécurité routière, rappelant qu'en dix ans, la mortalité de cette catégorie est passée de 9 à 28 % des personnes tuées sur la route.

Cette formation pratique et théorique de sept heures sera dispensée par une école de conduite ou une association agréée. Elle sera obligatoire pour les titulaires du permis B qui souhaitent conduire une motocyclette légère (de 50 à 125 cm3) ou un tricycle à moteur de plus de 50 cm3, et qui n'en ont pas conduit au cours de ces cinq dernières années. Les usagers ayant assuré et utilisé un véhicule de la sorte ces cinq dernières années en sont pour leur part dispensés, mais le non-respect de cette réglementation sera passible d'une amende de 135 euros.

 

Débridage. Par ailleurs la Sécurité routière entend "responsabiliser les conducteurs de cyclomoteurs, en majorité âgés de 14 à 17 ans, et leur famille face aux dangers du débridage". Le code de la route limite la vitesse des cyclomoteurs à 45 kilomètres/heure mais le débridage – qui est illégal – permet d'atteindre des vitesses beaucoup plus élevées.

A compter du 1er janvier 2011, le conducteur d'un cyclomoteur débridé devra payer 135 euros. Selon une étude de sociétés d'assurance datant de 2007, 50 % des cyclomoteurs accidentés sont débridés. Les vendeurs de cyclomoteurs sont passibles depuis le 1er janvier 2006 de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende en cas de débridage d'un cyclomoteur.

 

Vélos. Autre mesure inscrite au Journal officiel, les cyclistes pourront franchir le feu rouge afin de tourner à droite à certains carrefours signalés par un nouveau panneau. Le maire décidera d'instaurer ou non le "tourne-à-droite" sur certains itinéraires, à des intersections choisies présentant toutes les conditions de sécurité. Lorsque la signalisation n'indiquera pas de "tourne-à-droite", les cyclistes devront s'arrêter au feu rouge et, dans tous les cas, ils doivent toujours céder le passage aux piétons qui traversent la chaussée.

 

Piétons. Enfin, ce nouveau décret renforce les droits du piéton. Lorsqu'un piéton s'engage ou manifeste de façon claire l'intention de s'engager (par un geste) dans la traversée d'une chaussée, un véhicule doit lui céder le passage et, si besoin, s'arrêter, même en dehors d'un passage protégé. De même, dans une zone de rencontre ou sur une aire piétonne, le piéton en marche est déclaré une fois pour toutes prioritaire.

Le conducteur qui ne respecte pas ce principe de prudence "à l'égard du plus vulnérable" est passible d'une amende de 135 euros et de la perte de quatre points sur son permis de conduire. De son côté, le piéton doit respecter un certain nombre de règles de prudence, notamment en empruntant le passage piétons s'il est situé à moins de 50 mètres.

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Rédigé par M. Orain

Publié dans #ASSR

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Publié le 17 Novembre 2010

Rédigé par M. Orain

Publié dans #Les cours de Mathématiques

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