Buzz'A, le balbuzard entre au rectorat (NR)
Publié le 21 Juin 2011
Ainsi que nous l'annoncions dans une précédente édition (cf. NRD du 5 juin), un balbuzard pêcheur a fait son entrée au rectorat d'Orléans-Tours. Il est entré partout puisqu'il sera désormais une sorte de messager de l'institution. Ainsi l'a voulu la nouvelle rectrice, Marie Reynier.
Oiseau d'augure
Cet oiseau de la famille des aigles, sera sur les documents comme un logo, mais Buzz'A (c'est son nom) sera vivant sur le site Internet où la rectrice compte lui donner plusieurs missions. « Buzz'A (A, comme académie) est appelé à devenir le messager mascotte. Il profitera de sa hauteur pour porter les nouvelles et promener son oeil acéré. Buzz'A aux ailes amples transmettra, Buzz'A au bec bavard causera, il griffonnera aussi. » Filant la métaphore encore, le rectorat ajoute : « Pertinent et malicieux, tel un élève à l'affût de savoir et curieux de connaître, Buzz'A porte haut l'ambition de chacun. »
Pourquoi un balbuzard ? Parce que cet oiseau voyageur aime particulièrement deux régions françaises où il vient d'ailleurs se reproduire : la Corse et le Centre. Pourquoi cette « naissance » de Buzz'A aujourd'hui ? Parce que, il y a moins d'un mois, deux petits balbuzards sont nés dans la forêt d'Orléans. Depuis le Muséum, les scientifiques les observent d'ailleurs à distance, grâce à des caméras installées à proximité du nid.
Première mission confiée à Buzz'A : faire la Une du Projet académique 2011-2015 que le rectorat met en place. « Il s'est construit sur la base de la consultation menée auprès des personnels, des élèves et des familles, qui a fait remonter les points forts et les faiblesses de l'académie. »
Pour ses élèves, l'académie se fixe trois ambitions majeures (« garantir le socle, fluidifier les parcours, développer l'ambition ») et s'appuie sur trois leviers (« un maillage sur le territoire à même d'assurer l'équité, un climat scolaire donnant confiance, un accompagnement des mutations »).
Devant le rectorat, des enseignants stagiaires contestant leur formation et des professeurs contestant leur mutation (ou le refus de leur mutation) se demandent si, désormais, « c'est au balbuzard qu'on devra s'adresser pour se faire entendre »...